Rotterdam, le 23 juillet 2020 – Entre le dernier trimestre de 2020 et le dernier trimestre de 2021, 1 760 faillites seront recensées dans le secteur de la construction. Ce nombre est 3,5 fois plus élevé qu’en 2019. Le secteur de l’horeca a été relativement épargné : avec un total de 510 faillites, 0,58 % du secteur a mis la clé sous la porte. Ces chiffres proviennent d’une analyse des données de près de 3 millions d’organisations menée par Dun & Bradstreet, le spécialiste des données d’entreprise. Le secteur du transport a été le plus touché. Pas moins de 0,96 % des entreprises de ce secteur tombera en faillite dans l’année à venir, ce qui équivaut à 663 faillites.
1 760 faillites dans le secteur de la construction pour l’année à venir ; l’horeca est épargné avec un total de 510 faillites
Le nombre de faillites va quadrupler. Juste avant la survenue de l’épidémie de COVID-19, 3 656 entreprises néerlandaises ont dû fermer leurs portes en l’espace d’un an. Ce nombre augmentera au cours du dernier trimestre de 2020 pour atteindre un total de 11 069 faillites d’ici le dernier trimestre de 2021. Par conséquent, 0,37 % des 3 millions d’organisations actives sur le territoire ne survivra pas à la crise. Ce pourcentage est presque aussi élevé que le taux de 2013, l’année qui suivait la deuxième récession économique causée par la crise du crédit. Le pourcentage s’élevait alors à 0,39 % pour un total de 9 202 faillites sur 2 361 019 entreprises.
Un taux de faillites bien plus faible aux Pays-Bas qu’en Belgique
Les Pays-Bas et la Belgique présentent des différences majeures en ce qui concerne les faillites. Entre le troisième trimestre de 2020 et le troisième trimestre de 2021, bien plus d’entreprises feront faillite en Belgique. Selon les prévisions, il est question de 16 275 entreprises, soit 0,90 % du marché. En Belgique, le secteur de l’horeca est le plus touché. Dans l’année à venir, 2 578 restaurants et cafés seront contraints de fermer leurs portes, soit 3,65 % du secteur. Ces chiffres sont alarmants, mais la Belgique a toujours affiché des taux de faillites élevés. Le nombre de faillites prévues n’est qu’une fois et demie plus élevé qu’en 2019.
David Verheecke, directeur général d’Altares Dun & Bradstreet dans le Benelux et directeur des opérations du groupe Dun & Bradstreet s’exprime : « Le secteur néerlandais de l’horeca est à genoux. Les entreprises ont été contraintes de fermer leurs portes pendant longtemps et ne pouvaient donc pas générer de chiffre d’affaires. Pourtant, on prévoyait un nombre relativement faible de faillites. Des situations similaires avaient été constatées lors de crises précédentes. D’un autre côté, nous observons aujourd’hui un grand nombre d’entrepreneurs de l’horeca qui cessent leurs activités de leur plein gré au lieu d’attendre une faillite imminente. Nous devons encore patienter avant de connaître les conséquences réelles de la crise de la COVID-19. Un deuxième confinement pourrait provoquer une récession à double creux, par exemple. Ce qui causerait un pic encore plus élevé du nombre de faillites . »