Bruxelles, 21 avril 2023 – En mars, 957 entreprises ont fait faillite en Belgique. Une diminution de 7,6 % par rapport à la même période l’année dernière. Un constat dressé par Altares Dun & Bradstreet, spécialiste en données d’entreprise, après une analyse des derniers chiffres.
Faillites – tendances au premier trimestre
Au premier trimestre de 2023, une tendance à la hausse se dessine dans la courbe des faillites. Nous observons également cette évolution surprenante dans les trois premiers mois de 2021 et 2022. Le nombre de faillites durant ces mois est plus faible que durant la même période en 2022 (1 036) et plus élevé que durant la même période en 2021 (770).
Top 3 des secteurs enregistrant le plus de faillites
En mars, nous observions le plus grand nombre de faillites dans le secteur du commerce (215). Le secteur de la construction occupait la deuxième position, avec un total de 209 faillites. En troisième position venait le secteur de l’horeca, où 162 entreprises ont mis la clé sous la porte. Ensemble, ces trois secteurs représentent 61 % du nombre total de faillites.
Si l’on se concentre sur le secteur du commerce, nous constatons que la plupart des faillites ébranlent le commerce de détail dans des magasins non spécialisés proposant principalement de l’alimentation et des articles de consommation et dont la superficie de vente est inférieure à 100 m² (14). Le mois dernier, la plupart des faillites touchaient également le secteur du commerce.
Dans un monde où règle l’incertitude économique, Joris Peeters, chief data scientist chez Altares Dun & Bradstreet, fait la lumière sur la situation. Ses propos sont rassurants : « Même si le nombre de faillites enregistrées ces derniers mois a augmenté, nous nous trouvons encore sous le pourcentage de l’avant-pandémie. Historiquement, une période de faible croissance économique ou une récession va de pair avec une augmentation considérable des faillites, mais il semble que ce phénomène ne se produit pas encore. »
Joris Peeters avertit toutefois que nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. L’inflation, les salaires élevés et les prix instables de l’énergie pourraient être la goutte venant faire déborder le vase ces prochains mois pour beaucoup d’organisations. Toutefois, ce phénomène fait partie d’une économie saine et dynamique. Il est important de réaliser que nous faisons face à des défis en permanence et que la prudence est de mise.
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