Selon une analyse menée par Altares Dun & Bradstreet auprès de 350 décideurs finaux, un responsable final sur six se moque qu’un de ses partenaires professionnels blanchisse de l’argent tant que les obligations de paiement sont respectées. Des données inquiétantes aux yeux de David Verheecke, managing director Benelux.
Un quart des responsables finaux se fient à leur intuition pour entamer des relations commerciales
Rotterdam, le 3 juin 2021 – Presque un responsable final sur six (15 %) se moque que ses relations commerciales soient coupables de fraude ou de blanchiment d’argent, tant qu’elles respectent les obligations financières à l’égard de l’organisation. Voilà ce qu’a indiqué l’étude menée par Altares Dun & Bradstreet, le spécialiste en données commerciales, sur 350 travailleurs chargés des décisions finales dans leur champ d’activité. La propension des femmes à se laisser davantage guider par leurs valeurs éthiques est d’autant plus frappante. Seuls 10 % d’entre elles accordent plus d’importance à la santé financière de l’entreprise qu’à l’éthique de leurs relations professionnelles. Un taux presque deux fois plus élevé chez les hommes (19 %).
L’intuition avant les chiffres
Lorsqu’il s’agit de conclure un partenariat professionnel, un quart des décideurs finaux se fient en premier lieu à leur intuition. Ils basent plus leur décision sur leur ressenti que sur les faits. Alors que les femmes sont souvent perçues comme étant plus émotives que les hommes, dans ce cas-ci, c’est tout le contraire. 31 % des hommes font passer la relation avant les faits. Ce taux ne s’élève qu’à 20 % chez les femmes.
L’importance de disposer d’informations complètes
Malgré tout ce que nous venons d’expliquer, les décideurs finaux accordent une grande importance aux informations et données relatives à leurs partenaires commerciaux. En effet, trois quarts (74 %) se soucient de savoir avec exactitude quelles sont les personnes et entreprises avec lesquelles une relation commerciale (potentielle) collabore. À nouveau, 77 % d’entre eux sont d’avis qu’il est essentiel d’estimer les risques que représente leur partenaire (potentiel).
David Verheecke, directeur général d’Altares Dun & Bradstreet dans le Benelux et directeur de l’exploitation chez Altares Dun & Bradstreet s’exprime : « Nous sommes choqués d’apprendre qu’autant de décideurs finaux négligent l’aspect éthique dans leur décision d’entamer ou non une relation commerciale ou qu’ils basent leur décision sur leur intuition. Personne n’est en mesure de prédire l’avenir, mais une bonne indication de la santé financière et du souci éthique des partenaires commerciaux potentiels garantissent davantage de sécurité pour une collaboration optimale. Il n’est pas uniquement essentiel de se concentrer sur les partenaires commerciaux potentiels, il convient également de surveiller les partenaires existants à l’aide d’un outil de suivi. »
Lisez le rapport dans son intégralité ici.