Moins de ventes, mais un comportement de paiement plus stable au premier trimestre 2024

Temps de lecture : 5 minutes | Rédigé par Shirley Chih | 8 mai 2024

Communiqués de presse

Bruxelles, le 8 mai 2024 – Il ressort de plusieurs analyses récentes réalisées par Altares Dun & Bradstreet que les entreprises belges ont vendu de manière moins intensive au premier trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent. L’intensité commerciale a chuté de 5 % par rapport au quatrième trimestre 2023. Malgré cette diminution, le comportement de paiement général et le nombre de faillites d’entreprises belges restent jusqu’à présent relativement stables depuis le début de l’année 2024, avec un total de 3 215 faillites.

Comportement de paiement stable au premier trimestre 2024

La baisse de l’intensité commerciale a eu des répercussions sur différents secteurs. Les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche (- 7,10 %), la construction (- 5,6 %), les restaurants et cafés (- 5,2 %) et la grande distribution (- 5,2 %) ont notamment fait état d’une baisse significative de leur activité commerciale.

En revanche, le comportement de paiement général des entreprises belges reste stable. Durant ce trimestre, elles ont payé en moyenne 9,61 jours après l’échéance, ce qui dénote une légère amélioration de 0,31 %. Au premier trimestre 2023, 32,54 % des entreprises se sont acquittées de leurs factures dans un délai de 30 jours, tandis que ce pourcentage est passé à 35,8 % au premier trimestre 2024. En ce qui concerne les délais de paiement par secteur, ce sont particulièrement la restauration, les hôtels et l’industrie extractive qui accusent des paiements en souffrance, avec une moyenne de 15 jours, 10 jours et 10 jours de retard respectivement.

Les faillites touchent les secteurs de la construction, du commerce et de l’horeca

Durant le premier trimestre 2024, le nombre de faillites est passé à 3 215, soit une augmentation de 10 % par rapport à la même période l’année précédente. Comparée au quatrième trimestre 2023, l’augmentation n’est que de 1 %. Les secteurs de la construction (626), du commerce (613) et de l’horeca (519) notamment ont été durement touchés et ont connu le plus de faillites. À l’échelon provincial, ce sont principalement les provinces d’Anvers (14 %), de Bruxelles (12,5 %) et de Liège (8 %) qui ont essuyé le plus de faillites.

Risques inévitables en 2024

La croissance insuffisante de l’économie américaine est susceptible d’entraîner des répercussions sur des partenaires commerciaux d’envergure de la Belgique, comme l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Une possible aggravation de l’instabilité économique dans ces régions pourrait à son tour engendrer certains risques pour la Belgique.

En outre, la baisse de confiance des entreprises et la légère perte de confiance des consommateurs montrent que l’économie n’est pas encore complètement rétablie. Même si le nombre de faillites semble être revenu au niveau d’avant-pandémie, il n’est aucunement question d’une explosion des faillites. « Les prévisions indiquent que le niveau actuel sera maintenu durant le prochain trimestre », précise Barry De Goeij, expert en données chez Altares Dun & Bradstreet.

Vous pouvez télécharger l’ensemble du rapport ici.

Partager sur les réseaux sociaux

Shirley Chih

Marketing & communications officer

Livre blanc

Credit monitoring

Détectez les possibilités pour votre organisation

Il est utile de réaliser une analyse de solvabilité avant d’accepter un nouveau client, mais celle-ci est par ailleurs immédiatement obsolète. En effet, le véritable risque de crédit naît à partir du moment où le client intègre votre portefeuille. La solution : suivre la santé financière de vos clients en temps réel.

PDF de 16 pages, 0,4 MB
Credit monitoring

Un essai gratuit de l'un de nos produits ? C'est aussi simple que cela !

Vous recherchez une entreprise ou un numéro D-U-N-S ?

Vous recherchez un article ou un sujet ?

Suggestions

Votre choix