Les sanctions contre la Russie touchent directement plus de 16 500 entreprises dans le monde entier

Temps de lecture : 8 minutes | Rédigé par Anne de Geus | 8 mars 2022

Communiqués de presse

Quelles sont les conséquences des mesures économiques prises sur le marché belge ?

Bruxelles - Les sanctions annoncées par l'Office of Foreign Assets Control à l'encontre de la Russie ont un impact qui touche directement 16 500 entreprises dans le monde, réparties dans 21 pays. Un constat réalisé par le spécialiste des données commerciales Altares Dun & Bradstreet après avoir analysé les structures des plus grandes sociétés et holdings russes. Ces entreprises touchées naviguent toutes sous le pavillon des sept plus grandes institutions financières et des treize entreprises russes sur lesquelles portent les principales sanctions.

Selon David Verheecke, Managing Director Benelux chez Altares Dun & Bradstreet, ce volume montre l'énorme impact des différentes sanctions sur des entreprises internationales : «Les événements qui se déroulent en Ukraine sont terrifiants et nos premières pensées vont bien évidemment à toutes les personnes qui subissent cette terrible guerre. Au-delà des dramatiques conséquences humanitaires, il y a également un impact au niveau du commerce international. Il y a plus de 7,5 millions de relations directes et indirectes avec les fournisseurs dans le monde. Dès lors, nous constatons que pas moins de 374 000 entreprises du globe dépendent de fournisseurs russes pour les premières ou deuxièmes lignes de logistique. En Ukraine, on parle d’environ 241 000 entreprises. ».”

Dépendance à l'égard de la Belgique

En zoomant sur les chiffres, Altares Dun & Bradstreet constate l'impact sur l’économie belge : 2 156 entreprises font directement affaire ou via un intermédiaire avec la Russie et l’Ukraine. 61 entreprises belges ont même des fournisseurs essentiels pour leur business en Russie.

Selon les chiffres d'Altares Dun & Bradstreet, 25 pays dans le monde sont "fortement dépendants" du blé et du méteil provenant de Russie et d'Ukraine. De nombreux pays dépendent également des grands fournisseurs de matières premières pour le charbon (24 pays) et le gaz (16 pays). De plus, il existe d'autres impacts que les organisations subiront dans leurs opérations commerciales, leurs relations avec les clients et leur chaîne d'approvisionnement en raison des sanctions économiques :

Matières (premières) coûteuses

Si le conflit se poursuit ou s'intensifie, les matières premières telles que le gaz, le pétrole et le métal en particulier deviendront beaucoup plus chers. L'Europe devra alors s'en procurer ailleurs. Cela risque d’entraîner des coûts supplémentaires, que les entreprises doivent répercuter sur leurs clients. Les prix augmenteront tout au long de la chaîne d'approvisionnement, ce qui contribuera à l'inflation. La Belgique achète environ 20 % de son pétrole et de son gaz à la Russie.

Besoin accru de recherche

Les entreprises doivent examiner qui sont leurs clients et leurs fournisseurs et si les paiements futurs seront plus difficiles. Si le conflit s'aggrave encore, il est concevable que le commerce avec la Russie devienne totalement impossible : les organisations doivent dès lors posséder un plan B afin de se procurer (rapidement) leurs matières premières. Cela ne s'applique pas seulement aux fournisseurs directs. Les entreprises ont donc tout intérêt à savoir si leurs fournisseurs dépendent directement ou indirectement de la Russie ou de l'Ukraine.

Une reprise économique plus lente

Les organisations du monde entier font de leur mieux pour se remettre deux ans de crise dû au coronavirus. Le conflit en Ukraine ralentit cette reprise. Le retard ou la modification des routes commerciales et l'inflation peuvent causer des problèmes aux organisations et réduire le PIB de nombreux pays. Cela rend également l'exploration des alternatives plus importante pour les organisations : elles doivent examiner comment elles peuvent être plus flexibles aujourd'hui et à l'avenir, afin de minimiser l'impact d'une éventuelle crise future comme celle-ci.

David Verheecke : «Il est crucial que les organisations aient un aperçu de la structure de leurs clients et fournisseurs. Faire des affaires avec des organisations impliquées dans ce conflit est une question sensible mais aussi un dilemme pratique. En tant qu'entreprise, vous ne pouvez donc pas éviter d’effectuer des recherches pour savoir d'où viennent vos produits et vos matières premières et où vont vos budgets. Ce n'est que de cette manière que vous pourrez trouver des alternatives qui aideront votre organisation à se remettre de cette crise. ».”

À propos d’Altares Dun & Bradstreet

Altares Dun & Bradstreet is in de Benelux marktleider in het verzamelen, verwerken en leveren van zakelijke bedrijfsgegevens. Als bedrijfsdataspecialist en partner van het wereldwijde netwerk van Dun & Bradstreet (NYSE:DNB) bieden zij hun klanten toegang tot data van meer dan 500 miljoen bedrijven in 220 landen. De data cloud-oplossingen van Altares Dun & Bradstreet leveren inzichten die klanten in staat stellen om risico’s te beperken, hun omzet te verhogen, kosten te verlagen en zo hun bedrijfsprestaties te verbeteren.

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Anne de Geus

Marketing campaign officer

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