Le marché belge des acquisitions augmente de 16,8 % en 4 ans : les jeunes entreprises et celles plus expérimentées sont particulièrement prisées

Temps de lecture : 4 minutes | Rédigé par Shirley Chih | 5 Août 2025

Communiqués de presse

Bruxelles, le 17 décembre 2025 – Le marché belge des acquisitions continue de croître de manière stable : entre 2020 et 2024, le nombre d’entreprises rachetées est passé de 1 998 à 2 334, soit une hausse de 16,8 %. C’est la conclusion d’une nouvelle analyse de l’expert en traitement de données Altares Dun & Bradstreet. Tant les entreprises très jeunes que les celles qui sont davantage expérimentées changent plus souvent de propriétaire. Le nombre de rachats de sociétés de moins de deux ans a presque triplé (+278 %), tandis que les entreprises de 25 à 50 ans restent le groupe le plus important avec plus de 700 transactions par an. Barry de Goeij, Leader Data Science et Trade, commente la tendance sous-jacente et décrit l’évolution du marché.

Entre 2020 et 2024, le nombre d’acquisitions en Belgique a augmenté de manière constante. Le total passe de 1 998 à 2 334 transactions, soit +16,8 %. Du côté des acheteurs, l’activité croît également : le nombre d’entreprises repreneuses a augmenté de 17,1 % pour atteindre 1 784.

« Cette croissance parallèle du nombre d’entreprises acquéreuses et du nombre d’entreprises reprises montre que l’économie continue de tourner à un rythme soutenu : aucun signe de surchauffe, mais un flux constant de transactions », explique Barry de Goeij. « De plus en plus d’acheteurs trouvent les candidats à l'acquisition qui leur conviennent. Il est également frappant de constater que certaines entreprises réalisent plusieurs acquisitions par an, ce qui témoigne d’une stratégie de fusion-acquisition de plus en plus ciblée et professionnelle. »

Les petites et moyennes entreprises dirigent la croissance

Les micro-entreprises représentent toujours la plus grande partie du marché belge des acquisitions mais la vraie croissance provient des petites et moyennes entreprises. Les petites entreprises enregistrent en 2023 et 2024 respectivement 23 % d’acquisitions de plus qu’en 2020, tandis que les entreprises moyennes deviennent le segment à la croissance la plus rapide (+45 %). Les grandes entreprises suivent avec +25 % par rapport à 2020.

En regardant l’âge des entreprises, ce sont surtout les extrêmes qui se distinguent. Les jeunes entreprises sont particulièrement populaires : le nombre d’acquisitions d’entreprises de moins de deux ans passe de 40 à 111, soit presque le triple (+278 %). Parallèlement, les entreprises expérimentées continuent d’attirer de nombreux acheteurs. En particulier, les entreprises de 25 à 50 ans changent fréquemment de propriétaire, avec plus de 700 transactions par an.

Le commerce, les services aux entreprises et la construction en tête

En examinant les secteurs, le commerce de gros et de détail reste de loin le plus grand marché des acquisitions, avec plus de 400 transactions par an et un indice stable de 106 % en 2024. Les services aux entreprises arrivent en deuxième position et passent de 309 à 397 acquisitions (+28 %). Le secteur de la construction complète le top 3, avec une progression de 155 à 212 transactions (+37 %).

« Les acquisitions restent principalement concentrées dans quelques grands secteurs, mais la croissance provient clairement de plusieurs directions», explique Barry de Goeij. «Le commerce et les services aux entreprises restent importants, mais la construction et la santé progressent également fortement. Ensemble, cela crée un marché large dans lequel les secteurs établis et les nouveaux secteurs en croissance laissent leur empreinte. »

Des cibles financièrement solides

La plupart des entreprises qui changent de propriétaire sont financièrement solides. Altares Dun & Bradstreet évalue le risque de faillite des entreprises via la notation D&B, allant de Rating 1 (risque faible) à Rating 4 (risque élevé). En 2024, 76 % des cibles d’acquisition sont en Rating 1 ou 2. 17 % sont en Rating 3, tandis que seulement 6,2 % se trouvent dans la catégorie de risque la plus élevée.

En termes de rentabilité, l’image reste cohérente. Environ 59 à 60 % des entreprises reprises réalisent un bénéfice avant impôts. Cependant, 27 à 30 % enregistrent une perte au moment de la transaction. « Les acquisitions ne concernent donc pas exclusivement des entreprises performantes : même les celles qui sont temporairement déficitaires trouvent un acquéreur si leur position sur le marché ou leur potentiel est suffisamment intéressant », explique Barry de Goeij. toe.

Un marché des acquisitions large et équilibré

Dans l’ensemble, les chiffres donnent une image d’un marché des acquisitions largement soutenu : les transactions ont lieu dans des secteurs variés et pour des entreprises de différents âges, généralement financièrement solides. Cela montre clairement que les acquisitions en Belgique font surtout partie d’une dynamique commerciale normale et équilibrée. «L’analyse montre à quel point ce marché est diversifié», affirme Bary de Goeij. « Les acquisitions ne naissent pas uniquement de difficultés financières mais résultent d’un large éventail de choix stratégiques au sein des entreprises. »

L'étude complète (anglais).

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Shirley Chih

Marketing Data Analyst

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