Rotterdam – Pas moins de 9 % des décideurs finaux néerlandais n’accordent pas d’importance au fait qu’un partenaire commercial figure sur une liste de sanctions. Voilà ce qu’a indiqué l’étude menée par Altares Dun & Bradstreet, le spécialiste en données commerciales, sur 350 travailleurs chargés des décisions finales dans leur domaine d’activité. En outre, 20 % des personnes interrogées ne souhaitent pas savoir si l’un de leurs partenaires est une personne politiquement exposée. Par ailleurs, 1 personne sur 5 (22 %) considère qu’un examen de l’entreprise n’est pas nécessaire lorsque cette entreprise est recommandée par une personne de confiance.
Il est surprenant de constater que des entreprises sont disposées à collaborer avec des personnes figurant sur des listes de sanctions. La liste de sanctions est accessible au public et comprend des entreprises, organisations et personnes soumises à des contraintes économiques ou juridiques. La législation sur les sanctions proscrit la collaboration avec des entreprises, organisations ou personnes sanctionnées.
PPE
Lorsqu’une entreprise se trouve confrontée à une personne politiquement exposée (PPE), elle est soumise à l’obligation légale de mener une enquête approfondie sur la personne en question. Ce groupe cible particulier est mentionné dans la loi relative à la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme en raison des risques de corruption et de détournement de fonds publics. Le non-respect de cette loi peut engendrer des amendes colossales.
Qui dirige l’entreprise ?
Seuls 27 % des décideurs finaux ne se soucient pas de savoir qui sont les directeurs des entreprises avec lesquelles ils collaborent. Parmi les décideurs interrogés, 60 % ne sont pas du même avis : ils y accordent de l’importance, même s’ils n’entrent pas directement en contact avec la direction. 30 % n’ont pas d’avis sur le sujet.
David Verheecke, directeur général d’Altares Dun & Bradstreet dans le Benelux : « Il n’est jamais malin d’ignorer les obligations légales, bien entendu, surtout lorsque vous risquez une amende considérable de la part du régulateur et encourez à nouveau le risque de vous engager avec une entreprise dont les dirigeants ou actionnaires sont impliqués dans des pratiques de fraude, de corruption ou de financement du terrorisme. Sans compter les dommages pouvant être causés à la réputation de votre entreprise si vous entamez une collaboration avec une entité frauduleuse. Il est donc judicieux pour toute entreprise de s’informer rigoureusement sur ses partenaires commerciaux, y compris sur la direction, même si vous n’entrez pas directement en contact. Je comprends que tous les entrepreneurs ne savent pas forcément par où commencer, mais vos partenaires peuvent vous venir en aide. De plus, l’enquête a indiqué que 52 % des décideurs finaux appréciaient de pouvoir compter sur un partenaire externe qui les informe sur leurs relations commerciales en vérifiant l’identité, la correspondance des données et les risques qu’entraîne la collaboration avec ces parties. »
En tant que leader du marché des informations commerciales, Altares Dun & Bradstreet collecte, structure, analyse et corrige les données commerciales afin d’aider ses clients à prendre des décisions fondées sur les données. Il s’agit notamment d’informations et de décisions en matière de risques financiers, de conformité, de vente et de marketing. Le spécialiste des données commerciales dispose d’une base de données de plus de 400 millions d’entreprises réparties dans plus de 220 pays. Altares bénéficie d’un partenariat exclusif avec Dun & Bradstreet dans le Benelux, en France et en Afrique du Nord. Dun & Bradstreet est le principal fournisseur de données et d’analyses commerciales au monde depuis plus de 200 ans.