Près de 1 entreprise sur 10 ne considère pas les listes de sanctions comme un obstacle à ses activités

Temps de lecture : 5 minutes | Rédigé par Michiel Scheepens | 12 août 2021

Communiqués de presse

Rotterdam – Pas moins de 9 % des décideurs finaux néerlandais n’accordent pas d’importance au fait qu’un partenaire commercial figure sur une liste de sanctions. Voilà ce qu’a indiqué l’étude menée par Altares Dun & Bradstreet, le spécialiste en données commerciales, sur 350 travailleurs chargés des décisions finales dans leur domaine d’activité. En outre, 20 % des personnes interrogées ne souhaitent pas savoir si l’un de leurs partenaires est une personne politiquement exposée. Par ailleurs, 1 personne sur 5 (22 %) considère qu’un examen de l’entreprise n’est pas nécessaire lorsque cette entreprise est recommandée par une personne de confiance.

Il est surprenant de constater que des entreprises sont disposées à collaborer avec des personnes figurant sur des listes de sanctions. La liste de sanctions est accessible au public et comprend des entreprises, organisations et personnes soumises à des contraintes économiques ou juridiques. La législation sur les sanctions proscrit la collaboration avec des entreprises, organisations ou personnes sanctionnées.

PPE

Lorsqu’une entreprise se trouve confrontée à une personne politiquement exposée (PPE), elle est soumise à l’obligation légale de mener une enquête approfondie sur la personne en question. Ce groupe cible particulier est mentionné dans la loi relative à la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme en raison des risques de corruption et de détournement de fonds publics. Le non-respect de cette loi peut engendrer des amendes colossales.

Qui dirige l’entreprise ?

Seuls 27 % des décideurs finaux ne se soucient pas de savoir qui sont les directeurs des entreprises avec lesquelles ils collaborent. Parmi les décideurs interrogés, 60 % ne sont pas du même avis : ils y accordent de l’importance, même s’ils n’entrent pas directement en contact avec la direction. 30 % n’ont pas d’avis sur le sujet.

David Verheecke, directeur général d’Altares Dun & Bradstreet dans le Benelux : « Il n’est jamais malin d’ignorer les obligations légales, bien entendu, surtout lorsque vous risquez une amende considérable de la part du régulateur et encourez à nouveau le risque de vous engager avec une entreprise dont les dirigeants ou actionnaires sont impliqués dans des pratiques de fraude, de corruption ou de financement du terrorisme. Sans compter les dommages pouvant être causés à la réputation de votre entreprise si vous entamez une collaboration avec une entité frauduleuse. Il est donc judicieux pour toute entreprise de s’informer rigoureusement sur ses partenaires commerciaux, y compris sur la direction, même si vous n’entrez pas directement en contact. Je comprends que tous les entrepreneurs ne savent pas forcément par où commencer, mais vos partenaires peuvent vous venir en aide. De plus, l’enquête a indiqué que 52 % des décideurs finaux appréciaient de pouvoir compter sur un partenaire externe qui les informe sur leurs relations commerciales en vérifiant l’identité, la correspondance des données et les risques qu’entraîne la collaboration avec ces parties. »

Als marktleider in business insights verzamelt, structureert, analyseert en verbetert Altares Dun & Bradstreet zakelijke bedrijfsgegevens om zo besluitvorming op basis van data voor haar klanten te vergemakkelijken. Denk hierbij aan inzicht in en besluitvorming op het gebied van financiële risico’s, compliance, sales en marketing. De bedrijfsdataspecialist heeft een database van meer dan 400 miljoen bedrijven in meer dan 220 landen. Altares heeft een exclusief partnerschap met Dun & Bradstreet in de Benelux, Frankrijk en Noord-Afrika. Dun & Bradstreet is al bijna tweehonderd jaar ‘s werelds grootste leverancier van zakelijke data en analytics.

Consultez ici le rapport dans son intégralité

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Michiel Scheepens

Marketing leader Benelux

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