L'intensité des échanges diminue au premier trimestre 2023

Temps de lecture 5 minutes | Écrit par Anne de Geus | 28 avril 2023

Communiqués de presse

Bruxelles, 28 avril 2023 - L'intensité relative avec laquelle les entreprises belges commercent a diminué de 4 % au premier trimestre 2023, par rapport à la période d'octobre à décembre 2022. C'est ce qui ressort de l'analyse d'Altares Dun & Bradstreet. Le spécialiste des données commerciales a vu que l'économie belge a atterri à 85,5 points d'intensité après le premier trimestre par rapport au quatrième trimestre 2022, où elle était de 89,1 points.

L'indice de 86,1 pour mars 2023 représente une augmentation d'environ 2 % par rapport à la fin du mois de janvier (84,2). Altares Dun & Bradstreet analyse, entre autres, l'importance et le nombre de flux de factures entre les entreprises pour parvenir à ce chiffre. Il y a un an, les entreprises échangeaient plus qu'aujourd'hui. En mars 2022, l'indice s'élevait encore à 88,7.

Le gouvernement relance l'activité

La plus forte augmentation par rapport au premier trimestre 2022 a été enregistrée dans le secteur public. Les secteurs gouvernementaux ont enregistré une hausse de 5,4 % par rapport au premier trimestre de l'année dernière. Par rapport à mars 2022, cette augmentation s'élève même à 6,9 %. Le secteur de la banque et de l'assurance arrive en deuxième position, avec une augmentation de 3 % par rapport au premier trimestre 2022. Le secteur manufacturier complète le trio de tête. L'intensité des échanges y a augmenté de 2,7 % par rapport au premier trimestre de l'année dernière. 

La plus forte contraction dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration

Le secteur qui a été le plus durement touché par rapport à l'année dernière est le secteur de l'hôtellerie et de la restauration. À la fin des fermetures au début de 2022, l'intensité commerciale a fortement augmenté - pour revenir ensuite à des niveaux à peine supérieurs à ceux observés pendant la pandémie. Alors que l'intensité commerciale des restaurants et des cafés était encore de 83,5 au premier trimestre 2022, elle est actuellement tombée à 75,1 sur la période de janvier à mars, soit une différence d'intensité de 10 %. Sur une base mensuelle, les restaurants et les cafés affichent également une intensité moindre. Le mois de mars 2023 affiche une baisse de 16 % par rapport au mois de mars 2022.

En outre, les hôtels s'en sortent moins bien, avec une baisse de 2,8 % de l'intensité commerciale par rapport à la période janvier-mars 2022. Si l'on compare l'intensité du mois de mars, elle est également en baisse de 8 % par rapport à mars 2022.

Stabilité dans le commerce de détail

À l'instar de l'industrie hôtelière, le secteur a connu une forte baisse de l'intensité commerciale en raison des fermetures imposées. Les magasins ont fermé leurs portes et sont devenus dépendants du soutien du gouvernement. Pourtant, la stabilité est évidente dans le secteur, avec seulement une légère augmentation de 0,15 % par rapport au premier trimestre 2022. C'est peut-être là que se trouve l'équilibre entre les défis auxquels est confronté le commerce de détail urbain en Belgique et les grands "job shops" qui s'en sortent bien. 

Joris Peeters, analyste en chef des données chez Altares Dun & Bradstreet : L'intensité globale en légère baisse confirme ce que nous observons également dans l'analyse des faillites. Lorsque ces dernières augmentent, c'est souvent le signe d'une intensification de l'environnement commercial. Il s'agit là de signes d'une économie saine, même si l'on ne peut ignorer la persistance de la crise énergétique et l'indexation depuis janvier. Les entreprises semblent plus prudentes dans le reconditionnement de leurs activités, ce qui retarde plus longtemps que prévu le rebond de l'intensité..”

Vous pouvez télécharger l’ensemble du rapport ici.

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Anne de Geus

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