Les entrepreneurs désireux d’investir à l’étranger devraient privilégier la Finlande, la Lettonie, l’Allemagne, les États-Unis ou le Brésil. Ces pays présentent le plus faible risque de défaillance pour l’année à venir. Les prévisions sont bien moins prometteuses pour l’Italie, l’Espagne, le Portugal et les Pays-Bas. Voilà ce qu’a indiqué Dun & Bradstreet dans ses prévisions en matière de risque de défaillance (Insolvency Risk Outlook).
Selon Dun & Bradstreet, la Finlande, la Lituanie, la Lettonie, la Nouvelle-Zélande, Singapour, les États-Unis, le Brésil, l’Allemagne, la Norvège, Israël et la Slovénie présentent les risques de faillites les plus faibles pour les troisième et quatrième trimestres de 2012. Les entreprises de ces pays disposent en moyenne de plus de liquidités. Il s’agit d’un potentiel prometteur pour les entrepreneurs néerlandais. Jan Willem de Vries, directeur général de Dun & Bradstreet s’exprime : « Dans ce climat économique instable, les entrepreneurs n’osent plus autant investir. Il existe toutefois dans certains pays la possibilité de développer des entreprises existantes ou de fonder de nouvelles entreprises. Les efforts en matière de vente en seront d’autant plus fructueux s’ils visent les entreprises qui sont réellement en mesure de payer. »
Des réductions en cas de paiements rapides
Personne n’ignore que les pays tels que l’Italie, le Portugal et l’Espagne ont été fortement touchés par la crise de la zone euro. L’indice des défaillances révèle que le statut de ces pays n’évoluera pas dans un futur proche. Les Pays-Bas se trouvent dans la même situation et présentent un risque de défaillance élevé. Tant les prévisions économiques que l’évolution du nombre de faillites sont négatifs. Monsieur De Vries explique : « La France, le Japon, le Royaume-Uni et la Russie risquent également de rencontrer prochainement des difficultés en raison du déclin de l’économie. Les entreprises risquent de ne plus être en mesure d’effectuer leurs paiements. En tant qu’entrepreneur, vous pouvez anticiper ce problème, par exemple en proposant des réductions à une entreprise française avec laquelle vous collaborez et qui règle les factures à temps. » Les entrepreneurs qui collaborent avec des pays présentant un risque élevé de défaillance peuvent également réclamer des intérêts en cas de paiement tardif.
À propos de l’Insolvency Risk Outlook
L’Insolvency Risk Outlook de Dun & Bradstreet paraît deux fois par an. Ce rapport met en lumière l’évolution mondiale des chiffres relatifs aux faillites. Il donne un aperçu des prévisions pour 2012 et attribue un indice de défaillance global à 29 pays.